LES CORRELATIONS ENTRE LE COMMERCE ET L’ENVIRONNEMENT.
UNE VRAIE DYNAMIQUE :
Lors de la soixante troisième session du « comité
des produits » le sujet de la bio à fait parti des
préoccupations actuelle, c’ est à dire :
L’AGRICULTURE BIOLOGIQUE possède un potentiel croissant
pour l’intensification du commerce, parallèlement à
ses effets bénéfiques pour l’environnement. Au
cours des dix dernières années, on a assisté
à l’échelle mondiale, à une croissance
rapide de la production et de l’exportation de produits
alimentaires biologiques.
En effet, grâce à leurs méthodes de culture
à faible teneur en intrants, aux conditions favorable et au
faible coût de la main-d’œuvre, de nombreux pays en
développement pourraient disposer d’un avantage comparatif
pour la production et l’exportation de certaines
catégories de produits biologiques.
Selon les prévisions recueillies, le commerce
international des produits agricoles biologiques devrait poursuivre son
expansion rapide à court et à moyens thermes.
LES FRANÇAIS SONT-ILS PRETS A MODIFIER LEUR COMPORTEMENT ALIMENTAIRE ?
Une majorité de la population française a
déjà modifié ses comportements alimentaires si des
risques apparaissent dans la qualité des aliments ou des
produits qui leur sont proposés.
Selon une étude de l’Observatoire de la
sécurité alimentaire 64% des Français se sentent
directement concernés par les problèmes de
sécurité alimentaire. Une aubaine pour le
développement de l’ agriculture durable, pour qui
respecter le milieu naturel et des proposer produits sains sont les
maître mots de leurs agriculture
Quelles sont les forces et les faiblesses de la bio :
LES PIEGES A EVITER POUR QUE LA BIO PUISSENT ETRE CONSIDEREE COMME UNE VERITABLE ALTERNATIVE.
L’objectif affiché de l’AGRICULTURE BIOLOGIQUE est d’abord le respect de l’environnement.
S’il est vrai qu’ un environnement préservé
est nécessaire à l’ obtention d’ aliments
saints, la bio n’est pas à l’ abris des pollutions
environnantes(agrochimie des activités industrielles
routières et urbaines).
Plusieurs études ont mis en évidence l’impact
positif de la bio sur l’environnement et la biodiversité
des milieux. En outre les techniques sont inspirées d’une
agronomie empirique qui a fait les preuves de son efficacité,
notamment en ce qui concerne la prévention contre les
parasites et les adventices.
D’autres études ont montré une meilleure qualité nutritive pour les produits bio.
Ceux-ci étant moins riches en eau et donc plus riches en
nutriments ( acides aminés, vitamines, minéraux,
oligo-éléments).C’est ce qui a fait parler
d’aliments favorables a la santé.
Les fermes bio présentent des soldes en azote très
modérés. Cette question des nitrates est
récurrente que se soit dans les aliments ou dans l’eau,
car même organique, la fertilisation azotée doit
être raisonnée selon des règles agronomiques assez
ardues.
Quant à la question du goût, celui-ci est lié au
sol ,au climat, au choix de la variété, au mode de
culture, et au savoir-faire du producteur et du transformateur. Autant
d’aspects que la bio peut difficilement encadrer ; même si
celle-ci est en général bien placé. La
qualité est une notion complexe et éminemment subjective
qu’aucun cahier des charges ne saurait encadrer d’une
manière absolue.