Consommer bio « est indissociable de produire bio.
En effet, pourquoi porter un tee-shirt en coton bio, si un non bio est tout aussi sain et confortable?
Parce que le producteur de coton préservera sa santé, celle de sa terre, celle de l’eau qui aura servi à l’arrosage, celle des ouvriers du textile, etc Tout est lié.
Quand nous consommons bio,
notre premier réflexe est de penser a préserver notre
santé, celle de notre entourage, en limitant les apports de
pesticides, de nitrates...
Ensuite de limiter les déchets qui encombrent nos poubelles et
alimentent nos décharges (appelées pompeusement centres
d’enfouissement technique) et incinérateurs, très
polluants voire dangereux malgré toutes les précautions
mises en œuvre.
La partie plus cachée de la consommation bio est son impact pourtant fondamental sur la production.
En cultivant leur terre en agrobiologie, les agriculteurs ont le souci
de ne pas apporter de pesticides polluants sur leurs plantes et arbres
; les éleveurs nourrissent sainement et sans excès leurs
animaux, en évitant toute médication avec antibiotique
par exemple.
Les uns et les autres limitent toutes source de pollution de l’eau, de l’air ; ils ne forcent pas leurs productions, ne cherchent pas le rendement maximum, mais essaient de respecter au mieux les rythmes biologiques naturels.
Bien sur, les animaux, plantes et arbres vont produire beaucoup moins
qu’en agriculture conventionnelle, (en général 2
fois moins) ce qui explique les prix plus élevés des
produits.
Mais leur valeur nutritive, leurs saveurs, leur tenue dans le temps, compensent largement ce handicap.
Ainsi donc, par sa fonction de prévention de l’environnement, l’agriculture biologique participe a la protection de chaque citoyen.
Plus nous sommes nombreux a consommer bio et plus d’agriculteurs peuvent produire en bio.
Ainsi nous contribuons à la prévention de la vie sur notre planète !